Vers une filière durable et d’avenir
Construire durablement l’avenir de la filière canne : une volonté commune et structurée
Les États Généraux sont nés d’une conviction partagée par l’ensemble des acteurs : préparer dès aujourd’hui un avenir durable, viable et porteur pour les décennies à venir. Cette ambition repose sur une volonté claire : poser les bases d’une pérénisation en profondeur, pensée collectivement et ancrée dans les réalités du territoire.
Ensemble, ils ont affirmé leur volonté :
De défendre une activité agricole structurante pour La Réunion, porteuse d’emplois, de savoir-faire, de gestion durable du territoire et d’identité.
D’inscrire la filière dans une trajectoire d’innovation, de diversification et de performance, apte à répondre aux défis environnementaux, économiques et sociaux contemporains.
Améliorer le mode de fonctionnement de l’interprofession avec des moyens spécifiques
Un protocole d’engagement pour structurer l’avenir
Pour garantir une vision représentative des réalités du terrain, les États Généraux ont été structurés autour d’un large processus de consultation participative déployé à l’échelle de l’île. Cette méthode a permis de créer un espace d’écoute et d’expression directe pour l’ensemble des acteurs de la filière.
Cette volonté commune se traduira concrètement, à l’issue des États Généraux, par la signature d’un protocole d’engagement partagé, fixant les bases d’un nouveau contrat collectif entre les parties prenantes.
Ce protocole sera à la fois :
- Un acte politique fort, marquant l’unité des institutions et des professionnels autour d’un même cap.
- Un socle technique et stratégique, qui encadrera les actions concrètes à mettre en œuvre à court, moyen et long termes.
Il viendra accompagner un manifeste commun, véritable déclaration d’intention rédigée à plusieurs voix, réaffirmant la nécessité de préserver, transformer et valoriser la canne comme un levier de souveraineté agricole, de résilience économique et de transition écologique pour La Réunion.
De ces deux documents découleront certaines dynamiques claires pour le futur, les principales étant :
1 .
Un nouveau modèle économique
- Sécuriser les revenus agricoles, en agissant sur les prix et la meilleure répartition de la valeur.
- Consolider les dispositifs d’aides et les leviers d’investissement.
- Diversifier les débouchés (co-produits, énergie, alimentation animale, fertilisants…).
2 .
Une transition agro-écologique accélérée
- Développer l’irrigation durable, la maîtrise de l’enherbement, la fertilisation organique.
- Encourager l’innovation agronomique et la création variétale.
- Promouvoir la plantation et la mécanisation adaptées au relief et aux nouvelles contraintes.
3 .
Une meilleure intégration territoriale
- Développer l’irrigation durable, la maîtrise de l’enherbement, la fertilisation organique.
- Encourager l’innovation agronomique et la création variétale.
- Promouvoir la plantation et la mécanisation adaptées au relief et aux nouvelles contraintes.
4 .
Une gouvernance modernisée et un pacte générationnel
- Renforcer l’encadrement technique et la formation.
- Valoriser les métiers de la canne pour attirer les jeunes générations.
- Organiser la transmission des exploitations et la relève.
- Instaurer un pilotage plus transparent, territorialisé et collectif.
